Le dimanche 14 mai à la messe de 11h00, le sacrement des malades sera donné à tous ceux et celles d’entre nous qui le désirent.
Au moment de la vieillesse où la vie semble à la merci d’un accident, à l’heure où l’on apprend qu’une maladie grave se déclare et qu’elle semble s’installer ; ou si nous sommes aujourd’hui dans une grande souffrance morale, en dépression par exemple, nous pouvons demander le sacrement des malades pour reprendre goût à la vraie vie qui vient de l’Esprit.
L’effet premier du sacrement de l’onction des malades est une grâce de réconfort car le malade a besoin d’être aidé à se réconcilier avec son corps ou son psychisme ressentis comme un objet qui aliène. D’où l’importance d’une onction faite sur le corps, sur ce frère fragile. Dieu ne me sauvera pas de ma vulnérabilité, mais il me sauvera dans ma vulnérabilité.
La force de l’Esprit me donnera courage et inventivité, afin que mes puissances intactes puissent grandir au fur et à mesure que les autres défaillent. Je pourrai ainsi découvrir en moi, par grâce, une ou des possibilités d’adaptation inespérées.
Apparemment nous subissons la mort de certaines parties de notre corps comme un déchirement intérieur qui nous est imposé. L’Esprit Saint transforme l’heure de la rupture et de l’éloignement en heure de communion et de vie.
Toute la tradition de l’Eglise le montre, loin d’être un sacrement vers la mort , un pré-enterrement en quelque sorte, loin d’être un rite par lequel un être humain conduit d’avance son propre deuil ou célèbre ses propres funérailles, ce sacrement est une aide offerte aux malades pour croire, aimer, espérer, en un mot pour vivre.
Père Nicolas Rousselot sj,
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