L’aide active à vivre
Durant la crise liée au Covid 19, notre société a fait de lourds sacrifices pour « sauver la vie », en particulier des personnes les plus fragiles. Comment comprendre que seulement quelques mois après, soit donnée l’impression que la société ne verrait pas d’autre issue à l’épreuve de la fragilité ou de la fin de vie, que l’aide active à mourir, qu’un suicide assisté ?
Signant vendredi 16 septembre dernier une tribune dans Le Monde, les évêques exhortent à renforcer les soins palliatifs et à honorer chaque vie humaine, tout en appelant les autorités à ne pas aborder ces questions « sous la pression ». A l’écoute de malades, de soignants, de familles, d’acteurs des soins palliatifs, nous percevons que le besoin essentiel est d’être considéré, respecté, aidé, accompagné. Leur souffrance doit être soulagée mais leurs appels expriment aussi leurs besoins de relation et de proximité. L’attente la plus profonde de tous n’est-elle pas l’aide active à vivre, plutôt que l’aide active à mourir ?
D’après Isabelle Demangeat
(publié dans le n°1924 de Paris Notre Dame)
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