La preuve de l’existence de Dieu… en moi

Quand je parle de ma conversion à un non-croyant, ouvert à la discussion (ce qui n’est pas toujours le cas), il arrive un moment où il me lance : « je n’ai pas besoin de Dieu pour être quelqu’un de bien. Je donne à Médecins Sans Frontières, je soutiens les SDF de mon quartier, je dénonce le racisme, etc. Je ne vois vraiment pas ce que Dieu pourrait m’apporter. »

Comment faire lorsque tout s’aborde sous l’angle du besoin ? J’essaie de répondre à mon interlocuteur des paroles plus ou moins improvisées : « Aimer Dieu, c’est n’être plus jamais seul, c’est se laisser emporter par Quelque chose de plus grand que soi, c’est donner une nouvelle dimension à sa vie, savoir qu’on est follement aimé, c’est une amitié incroyable avec Quelqu’un qu’on ne voit pas… » La plupart du temps, mes arguments tombent à plat, parce qu’en fait, il est très difficile d’expliquer ce qu’apporte Dieu à quelqu’un qui nie jusqu’à l’éventualité de son existence. Mes paroles entrent par l’oreille gauche et ressortent par la droite, quasiment intactes.

Quoiqu’il en soit, après une discussion de ce genre, je mesure moi-même ce que m’apporte Dieu. A mon grand étonnement, je reste d’un calme olympien et d’une douceur angélique. Et cela, c’est bien une preuve de l’existence de Dieu !

D’après Claire, convertie

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Bonne Quinzaine!